Fondation reconnues d’utilité publique, nous œuvrons pour l’éducation et la formation des jeunes que nous accueillons

Notre Histoire

Comme d’autres, associations ou fondations reconnues d’utilité publique (ARUP ou FRUP), nous œuvrons pour une cause qui nous est chère : l’éducation et la formation des jeunes accueillis dans les établissements catholiques.

Fondation reconnues d’utilité publique, nous œuvrons pour l’éducation et la formation des jeunes que nous accueillons
Groupe Scolaire Saint-Joseph Sainte-Marie de Château Thierry (01)

D’autres se mobilisent pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion des plus démunis, pour la recherche pour la prévention et le traitement des maladies, ou encore pour le combat contre la précarité notamment alimentaire des plus démunis. 
Chaque cause est légitime est enracinée dans une histoire.

Ne pas manquer Les dates clés

Avant 1905

 La France est régie par le Concordat, signé par Napoléon en 1802, qui organise les relations entre différentes religions et l’État.  Dans ce cadre, les évêques et les prêtres de l’Église catholique, notamment ceux qui enseignent dans les établissements scolaires catholiques, sont rémunérés par l’État.

En 1881

Afin d’encourager la création d’établissements d’enseignement libres, la Société des écoles libres du 1er arrondissement de Paris est créée. Elle est reconnue comme établissement d’utilité publique par décret du 19 août 1881, signé de Jules Grévy et Jules Ferry.

En 1882

Sous la IIIe République, Jules Ferry fait voter deux lois pour la démocratisation de l’école. L’instruction devient gratuite, laïque et obligatoire pour les enfants de 6 à 13 ans.

En 1905

La loi de la séparation des Églises et de l’État est votée, mettant fin au Concordat (sauf en Alsace et Moselle, territoires allemands depuis 1870). Les Églises ne sont plus contrôlées par l’État, dès lors que l’exercice du culte ne nuit pas à l’ordre public. La liberté des Églises tient dès lors aussi à leur indépendance financière.

En 1959

La Loi Debré est votée, qui propose l’association à l’État aux établissements privés,  principalement constitués d’établissements catholiques. Son article 1er stipule : 

« Dans les établissements privés qui ont passé un des contrats prévus ci-dessous, l’enseignement placé sous le régime du contrat est soumis au contrôle de l’État. L’établissement, tout en conservant son caractère propre, doit donner cet enseignement dans le respect total de la liberté de conscience. Tous les enfants sans distinction d’origine, d’opinion ou de croyance y ont accès. »

En 1981

L’activité de la Société des écoles libres du 1er arrondissement de Paris est relancée : une modification de ses statuts permet de créer l’Association d’entraide des établissements d’enseignement privé primaire, secondaire et technique d’Île-de-France (AEE-IDF). Reconnue d’utilité publique, l’association étend son champ d’action à l’ensemble de Paris, puis à la région Île-de-France.

Historiquement, la création et le développement de l’Enseignement catholique repose sur la générosité de personnes, de familles, de congrégations qui, aux XIXe et XXe siècles, ont financé l’acquisition de terrains ou la construction de bâtiments. Pour venir en aide aux établissements scolaires et universitaires de l’Enseignement catholique, il est décidé d’étendre le champ d’action de l’AEE-IDF au niveau national… Après un long parcours commencé en 2008, la Fondation Saint Matthieu pour l’École catholique est reconnue d’utilité publique et abritante par décrêt du Premier Ministre, le 16 février 2010.

Le lien entre La FSM et l’école catholique

La Fondation Saint Matthieu participe à ses instances, comme le Conseil National de l’Enseignement catholique. L’évêque référent pour l’Enseignement catholique fait partie de son Comité d’Honneur, tandis que la fédération des organismes de gestion, l’association des parents d’élèves, la conférence des directeurs diocésains participent à son Conseil d’Administration. Mais, la Fondation est indépendante. Les personnes physiques indépendantes, fondateurs et personnalités qualifiées, sont majoritaires au sein de sa gouvernance.  

Les écoles catholiques ont très souvent pour origine la générosité des générations précédentes, qui ont donné tout ou partie de leur patrimoine. Aujourd’hui comme hier, les parents d’élèves ne peuvent assurer à eux seuls leur entretien et leur développement. Organiser et poursuivre cette générosité est indispensable pour la survie de nombreuses écoles.

Pour soutenir et développer les projets éducatifs des établissements catholiques d’enseignement, la Fondation Saint Matthieu les aide à financer leurs investissements en mobilisant la générosité des dons et des legs. Elle ne reçoit en effet aucune subvention de l’Etat ou des collectivités locales. Aux dons et legs qui lui sont faits, s’ajoutent notamment les produits financiers sur les sommes qu’elle place de façon prudente.

Grâce à vous, la Fondation concourt ainsi à l’action éducative des écoles catholiques et leur permet de participer à la mission d’intérêt général confiée par l’Éducation nationale.

Aujourd’hui, la Fondation Saint Matthieu compte 30 fondations sous son égide. Elle compte aujourd’hui sept salariés, plus de 300 bénévoles partout en France. 

Depuis 12 ans, nous sommes tous rassemblés par la conviction que la mission d’éducation chrétienne des écoles catholiques est essentielle pour l’avenir de nos jeunes. Nous savons aussi que leurs besoins, portés par leur dynamique, vont en s’amplifiant car elles rencontrent un succès qui ne se dément pas auprès des familles.

Jean-Louis de Mourgues, ancien président de la Fondation Saint Matthieu.

Prolonger les Belles histoires des écoles catholiques

Un exemple avec l’école de La Trinité à Paris 9e

En 1855, Monsieur l’abbé Modelonde, premier curé de la Trinité, fait appel aux sœurs de la Sainte Famille de Bordeaux pour assurer l’enseignement aux jeunes filles du quartier.
Grâce à la générosité et aux capitaux apportés par M. et Mme Bassery, l’école s’installe 20 rue Chaptal, puis une dizaine d’années après au 16 rue de Milan, son emplacement actuel.

En 1903, lors des lois laïques, les religieuses reçoivent l’ordre de partir dans les quinze jours. Le nombre d’élèves externes ou demi-pensionnaires est alors d’environ 300. Devant l’attitude de la population du quartier et grâce à l’intervention du député Paul Escudier, la menace d’expulsion n’est pas mise à exécution.

En 1974, la direction de l’école est confiée à un laïc. Depuis novembre 2011, les bâtiments de l’école sont la propriété de l’Association d’Entraide et de Soutien des Établissements d’Enseignement Catholique de Paris (AESP). Actuellement, l’école compte 312 élèves répartis dans 11 classes et issus de 206 familles. Depuis, les projets perpétuent grâce à vous ! Agissez aujourd’hui, de façon régulière ou demain à nos côtés : chaque don est important. 

Un autre exemple avec le collège Saint-Romain en Gironde

L’histoire de l’école St-Romain débute en 1820, quand les Frères des Écoles Chrétiennes viennent s’installer à Blaye à la demande de Mgr d’Aviau, archevêque de Bordeaux et avec le soutien de Victor de Beaupoil Saint Aulaire, maire de la ville.
Sous le Second Empire, on fait appel à la charité publique pour réunir suffisamment de fonds pour bâtir de nouvelles classes. Les sénateurs Mgr Donnet, et de Fortoude, ainsi que le marquis de La Grange, plaident la cause de l’école devant Napoléon III.
À la suite des lois Ferry de 1882, la population de Blaye se rassemble et se cotise pour son école. Celle-ci reçoit le soutien de nombreux bienfaiteurs, prolongeons ce soutien encore aujourd’hui ! 

Elisabeth Dieul
Chargée des relations avec les donateurs
01 45 49 61 27
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